Droit Internet Comprendre l'article 6 du RGPD

Comprendre l'article 6 du RGPD

Comprendre l'article 6 du RGPD

Le RGPD ou le règlement général de protection des données est une loi européenne qui s’applique sur le traitement des données sur le territoire de l’Union européenne. Entré en vigueur depuis le 25 mai 2018, il favorise la transparence et permet aux citoyens de faire valoir leur droit sur l’usage de leurs données personnelles. L’article 6 RGPD est lié à la licéité du traitement des données. Il est l’un des principaux piliers de cette loi, car il exige le consentement de la personne concernée afin que ses droits puissent être protégés. Qui est alors concerné par le RGPD ? Quels sont les droits fondamentaux du RGPD et comment l’article 6 est-il appliqué ?

Qui est concerné par le RGPD ?

Le RGPD s’applique à toutes les entités publiques ou privées traitant des données personnelles pour leur compte ou non. Il peut s’agir d’une entreprise, d’une administration, d’une collectivité, d’une association ou d’un ministère, mais les particuliers peuvent également être concernés. Dans tous les cas, ces différentes organisations ont la responsabilité de respecter la licéité du traitement des données en vertu de l’article 6 de la loi RGPD.

L’application de l’article 6 du RGPD s’étend à toutes les organisations manipulant les données de citoyens de l’UE

Pour favoriser la protection des données personnelles et le droit des individus, l’article 6 du règlement général de protection des données est valable pour toutes les organisations manipulant les données de citoyens de l’Union européenne. Les conditions à remplir pour respecter la licéité du traitement ainsi que les finalités du traitement sont définies dans chaque chapitre et paragraphe de l’article. Dès lors que l’entité envisage d’utiliser les données à caractère personnel d’un tiers, il est crucial de se renseigner et de prêter attention aux mentions indiquées dans cet article 6 afin de garantir la légalité du traitement.

Qui est concerné par le RGPD ?

Quels sont les 6 droits fondamentaux du RGPD ?

Selon le RGPD, les entités responsables du traitement des données à caractère personnel doivent respecter les 6 droits fondamentaux de la personne concernée. Il s’agit notamment du droit d’accès, du droit de rectification, du droit à l’effacement, du droit à la limitation du traitement, de celui d’opposition et à la portabilité des données. Ces derniers sont étroitement liés à l’article 6 du RGPD.

L’article 6 du RGPD garantit l’application des 6 droits fondamentaux en matière de protection des données personnelles

Selon l’article 6 du règlement général de protection des données, différent de l’article 6 du code civil, le consentement de la personne dont les données sont collectées est indispensable, sauf pour certaines finalités légales comme l’exécution d’un contrat. De plus, cet article assure l’application des droits fondamentaux de la personne concernée en termes de protection des données personnelles, à savoir :

  • le droit d’accès : la personne doit être renseignée de manière transparente sur l’usage de ses données personnelles.
  • le droit de rectification : les informations erronées sur les données personnelles peuvent être modifiées à tout moment.
  • le droit à l’effacement : l’individu en question peut demander à effacer ses données.
  • le droit à la limitation du traitement : il permet de stopper l’usage des données durant un certain temps.
  • le droit d’opposition : le propriétaire des données peut refuser l’utilisation de ses données pour un objectif particulier.
  • le droit à la portabilité des données : il autorise la personne à faire la demande de ses données dans un format compréhensible par une machine.

L’article 6 du RGPD détermine les bases légales garantissant la légitimité des traitements et la protection des intérêts personnels et publics.

Comment l’article 6 du RGPD est-il appliqué pour la protection des données personnelles ?

L’article 6 du RGPD définit la notion de licéité dans le traitement numérique et physique des données à caractère personnel afin que celui-ci soit légal. Autrement dit, il garantit sa transparence, sa légitimité et son impartialité en vue de protéger les droits des personnes concernées. Elles peuvent être basées sur le consentement de l’individu ou sur les différentes finalités du traitement.

L’application de l’article 6 du RGPD nécessite une interprétation précise et une mise en œuvre rigoureuse

Il est crucial de réaliser une interprétation précise et poussée des mesures prises dans chaque paragraphe de l’article 6 du RGPD. En effet, toutes les conditions mentionnées et les différentes finalités doivent être prises en compte pour le contrôle de la licéité du traitement des données. Le consentement de la personne concernée n’est effectivement pas l’unique base légale de cette notion. D’autres moyens légitimes de traitement sont également considérés, tels que :

  • l’exécution d’un contrat ;
  • l’obligation légale ;
  • les intérêts vitaux de la personne concernée ;
  • l’intérêt public ;
  • les intérêts légitimes.

Comment l’article 6 du RGPD est-il appliqué pour la protection des données personnelles ?

Quelles sont les implications en cas de non-conformité à l’article 6 du RGPD ?

De nombreuses situations peuvent conduire le responsable à l’illicéité du traitement, telles que la modification du changement des finalités du traitement, une non-conformité aux conditions de consentement ou encore un manque de mise à jour réglementaire. Le non-respect de l’article 6 du RGPD suite à un contrôle expose pourtant à des sanctions sévères par l'autorité compétente. Elles peuvent aller d’une amende importante à l’emprisonnement.

Le non-respect de l’article 6 du RGPD peut entraîner des sanctions sévères, y compris des amendes importantes

Le non-respect de l’article 6 lors d’un contrôle engendre des sanctions importantes, définies selon le niveau d’infraction. Aux sanctions administratives viennent s’ajouter celles définies par le Code pénal. Une amende, dont le montant est variable, peut être appliquée, avec 5 ans de prison selon les cas. La victime est en droit de porter plainte afin de bénéficier de dommages et intérêts après un recours en justice.

L’article 6 est donc une base essentielle de la loi RGPD appliquée dans l’Union européenne, car elle vise à protéger les données personnelles et leur traitement. Elle garantit le respect des droits des personnes concernées et vise à assurer la notion de licéité du traitement afin qu’il reste légal. Pour éviter les lourdes sanctions relatives à la non-conformité à cette loi, il est crucial de bien se renseigner et de s’adapter aux conditions imposées. Une mise en conformité rigoureuse avec l’article 6 est vivement recommandée avec la prise de mesures préventives.

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Marie Lecomte

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